Bordeaux, la polyclinique du Tondu ira à Floirac

Par Jean-Philippe Dejean  |   |  363  mots
Avec ses 10.000 m2, la polyclinque est à l'étroit en centre-ville.
Le déménagement de la polyclinique Bordeaux-Tondu se confirme. L’établissement centenaire doit s’installer à Floirac d’ici à 2017.

Comme nous l'avions annoncé dans notre Lettre du 3 juillet 2013, le déménagement de la polyclinique Bordeaux -Tondu se confirme. La promesse de vente du terrain doit être signée ce mois-ci et le déménagement va se faire dans le périmètre du programme Euratlantique pour une livraison la nouvelle polyclinique prévue en 2017. L'établissement de 10.000 m2, dirigé par Sophie Gille, est à l'étroit en centre-ville et ne migrera pas comme envisagé au départ dans le quartier Belcier, près de la gare Saint-Jean, mais sur la rive droite, à Floirac, dont la desserte sera améliorée d'ici à 2018 par la construction du pont Jean-Jacques Bosc. L'investissement, sur lequel la direction ne tient pas à revenir dans l'immédiat, était initialement évalué dans une fourchette comprise entre 35 et 40 M€. Devenue filiale de la Compagnie stéphanoise de santé (C2S) depuis 2009, la polyclinique de Bordeaux -Tondu a été fondée en 1914. Elle compte 143 lits et 76 praticiens et emploie 145 salariés équivalents temps plein pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 13 M€.



Innovations en ambulatoire

 

En plus de nombreuses spécialités en chirurgie et médecine, cette polyclinique a été la première à développer un service de chirurgie pédiatrique. Elle a créé aussi le premier centre aquitain de chirurgie bariatrique, de traitement de l'obésité, et une unité qui intervient sur les pathologies du sommeil. Depuis septembre 2013, la polyclinique a par ailleurs mis en place deux nouveaux services. Le premier, service d'accueil et de soins (SAS), s'insère dans le développement de la chirurgie ambulatoire, qui représente plus de 50 % de l'activité. Il ne s'agit pas d'urgences, que seule l'Agence régionale de santé (ARS) peut autoriser, mais d'un service où les généralistes peuvent envoyer sans rendez-vous leurs patients consulter des spécialistes en cas de doute. Le SAS intervient aussi en situation postopératoire, dans le cadre de retours précoces à domicile. L'autre service se focalise sur la médecine polyvalente. Agrégeant plusieurs domaines (nutrition, pneumologie, etc.), il remplit une mission de fonction support pour s'assurer que les patients concernés puissent rentrer chez eux dans les meilleures conditions.
https://www.bordeauxtondu.fr/