Deux-Sèvres : quel impact et quelle gouvernance pour les « bassines » ?

DÉCRYPTAGE. Alors que le sud des Deux-Sèvres connaît un nouveau week-end de mobilisation contre les « méga-bassines » à usage agricole, le dialogue est totalement rompu entre promoteurs du projet et opposants. Les agriculteurs revendiquent des infrastructures capables de diminuer drastiquement leur empreinte sur le milieu quand les écologistes dénoncent un accaparement de l'eau dans un contexte d'urgence climatique.
Maxime Giraudeau
Les retenues d'eau, type « bassines », sont étendues sur une dizaine d'hectares, comme ici au nord de la Charente-Maritime.
Les retenues d'eau, type « bassines », sont étendues sur une dizaine d'hectares, comme ici au nord de la Charente-Maritime. (Crédits : Nature Environnement 17)

Les Deux-Sèvres sont devenues le symbole de la guerre de l'eau. Ce département de l'ex-Poitou-Charentes, au nord de la Nouvelle-Aquitaine, aux zones humides remarquables et au tissu agricole caractérisé par les petites exploitations, se déchire. La plus grande mobilisation jamais observée contre les « méga-bassines » s'y déroule ce week-end.

D'un côté, les 450 agriculteurs membres de la Coop de l'eau, qui projettent depuis 2011 la construction d'une quinzaine de réserves de substitution sur le bassin de la Sèvre Niortaise pour soutenir l'irrigation de leurs cultures. Un programme à 70 millions d'euros né des exigences de l'Agence de l'eau à diminuer de 70 % leurs prélèvements estivaux d'ici 2025. De l'autre, les collectifs d'opposants, avec Bassines Non Merci en tête, qui militent contre des infrastructures jugées démesurées et nuisibles pour la disponibilité de la ressource en eau.

Lire aussiDans les Deux-Sèvres, les « bassines » prises dans les violences et les luttes globales

Mais cette opposition territoriale a pris une tournure qui dépasse totalement les seuls enjeux locaux, alors que 10.000 personnes venues de toute la France et d'autres pays foulent actuellement les plaines poitevines. « En arrêtant les projets de bassines dans le 79, il y a moyen que ça ne se fasse pas ailleurs. Ça force à reconsidérer le modèle agro-industriel », agite Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne.

Des projets déjà dimensionnés à la baisse

La contestation se cristallise à un moment où les agriculteurs de la Coop de l'eau ont pourtant été contraints de revoir leur copie. En mai 2021, le tribunal administratif de Poitiers, saisi par des associations environnementales, a donné dix mois aux irrigants pour revoir à la baisse le dimensionnement de neuf des seize réserves de substitution. En cause : un impact trop élevé sur le milieu aquatique.

La Coop de l'eau a donc finalement réduit les prévisions de prélèvements en été, pour les effectuer en période hivernale de novembre à mars. D'où le terme de « réserves de substitution ». L'eau sera captée via un forage dans les nappes phréatiques et non directement en rivière. Alors que 17 millions de mètres cube devaient être prélevés à l'origine, le redimensionnement fait tomber ce chiffre à 11,7 millions de mètres cube, dont six pour les retenues d'eau. Dans les années 2000, plus de 20 millions de mètres cube étaient prélevés chaque année sur ce territoire.

Le tribunal administratif de Poitiers examinera ce mardi 28 mars un recours des associations environnementales pour faire annuler l'autorisation de construction des 16 retenues d'eau. Sur d'autres projets, la cour d'appel administrative de Bordeaux à quant elle interdit cet hiver le remplissage de cinq bassines construites en 2010 en Charente-Maritime, en raison de l'insuffisance des études d'impact, puis invalidé six autres pour des volumes jugés excessifs.

Lire aussiBassines en Charente-Maritime : ce nouveau revers pour les irrigants

Des nappes phréatiques très sollicitées

Pour les militants environnementaux, il y a certes la question de l'impact paysager de ces mégastructures étendues sur une dizaine d'hectares chacune. Mais il y a en outre une question de fond : celle du pompage souterrain. « Les prélèvements souterrains
réalisés, même en hiver, pour assurer les remplissages des bassines, provoquent
l'apparition de niveaux d'étiage
[plus bas niveau annuel d'un cours d'eau, ndlr], d'abord plus précoces et ensuite plus sévères, en raison des volumes mobilisés », écrit l'eurodéputé EELV et paysan en Charente-Maritime Benoit Biteau dans un dossier consacré au sujet.

Or, les projets de réserves d'eau se situent sur le territoire de la deuxième plus grande zone humide de France, à l'intérêt écologique remarquable mais particulièrement affecté par les activités agricoles depuis plusieurs dizaines d'années. « Le pompage de l'eau dans les nappes phréatiques appauvrit la vie des milieux aquatiques qui sont des écosystèmes patrimoniaux remarquables à grande échelle, et sont souvent qualifiés de réservoir de biodiversité », ajoute l'élu.

Un impact plutôt positif mais bousculé par le dérèglement climatique

Face à ces arguments, les irrigants brandissent à l'unisson un rapport paru en juillet 2022 issu des travaux du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) dans les Deux-Sèvres. Sur le papier, le document montre que les projections et les efforts de la Coop de l'eau permettraient d'améliorer le débit des rivières en été, en abandonnant les pompages effectués en rivière qui se faisaient jusqu'ici.

« Les résultats de la modélisation montrent un effet positif en printemps/été de l'ordre de +6 % de gain de débit en sortie du bassin pour le mois de juillet. Pour certains cours d'eau, comme celui du Mignon, une augmentation de débit de l'ordre de +40 % pourrait être atteinte », note le BRGM.

Quant à l'impact hivernal, il se révèlerait quasiment nul.

« Le débit entrant dans le Marais poitevin serait diminué de -200 L/s à -300 L/s entre la simulation 2021 et la simulation de référence, soit -1 % des 25 m3/s à 30 m3/s observés en moyenne en janvier sur la période 2000-2011. »

Mais, abordé dans un contexte de changement climatique, le rapport prend une toute autre tournure. En prenant en compte une baisse des précipitations, des sécheresses à répétition et un déficit de rechargement des nappes, le remplissage des retenues d'eau pourrait tout simplement être interdit.

« Les prélèvements pour le remplissage des réserves seront réglementés par des seuils hivernaux de gestion. Si, sur les indicateurs, les seuils piézométriques ou de débit de cours d'eau ne sont pas respectés, aucun prélèvement ne sera effectué. Cela permettra, par exemple en cas de déficit de recharge des nappes de limiter l'incidence du plan de prélèvements hivernaux sur le milieu. »

Un accès conditionné aux engagements... et aux quotas

Côté gouvernance, la Coop de l'eau assure que l'accès à la ressource en eau sera conditionné à des engagements vertueux de la part des 220 exploitations co-financeuces. « Si un agriculteur refuse d'effectuer un diagnostic et de prendre des engagements, il n'aura pas d'eau. [...] Les priorités d'usage seront destinées à l'élevage, l'agriculture biologique, les labels HVE et surtout, aux projets qui favorisent l'installation d'agriculteurs », présentait Thierry Boudaud, président de la Coop de l'eau dans les colonnes de La Tribune l'an passé.

Les opposants quant à eux pointent le système de quotas d'irrigation en vigueur en agriculture qui empêche de nouveaux demandeurs d'avoir accès à la ressource. Les droits d'irriguer sont en effet attribués selon les volumes prélevés il y a des dizaines d'années dans le Maris Poitevin. En Nouvelle-Aquitaine, seulement 10 % de la surface agricole est irriguée mais la bataille pour l'eau ne va faire qu'augmenter à cause du changement climatique. Si les réserves géantes sont des projets contestés, le système d'accès à la ressource semble bien obsolète face aux défis de l'agriculture.

Lire aussiSécheresse : l'alerte rouge est déclenchée pour l'été 2023 sur le bassin Adour Garonne

Maxime Giraudeau

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Commentaires 45
à écrit le 26/03/2023 à 18:03
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Les "bassines" sont a l'image de la politique McKronienne, on fait des réformes pour ne pas avoir a s'adapter ! ;-)

à écrit le 26/03/2023 à 17:53
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Des agriculteurs du SO (je ne sais plus où) ont construit une bassine alors que la justice administrative ou la préfecture le leur avait interdit et là, l'Etat a laissé faire.

le 27/03/2023 à 18:30
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La cour administrative d'appel de Bordeaux a rejeté mardi 17 mai 2022 la requête de l'association des Roches, représentant les irrigants, qui visait à autoriser la création de cinq réserves d'eau à remplir par prélèvements sur le bassin de la rivière...

à écrit le 26/03/2023 à 15:21
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Comme on le fait pour l'industrie, externalisons notre agriculture, et demandons à nos agriculteurs de se reconvertir dans le tourisme vert. Ainsi plus de problèmes de bassine, pets de vaches ou je ne sais quelle billevesée. Mais nos soit disant "é...

à écrit le 26/03/2023 à 12:15
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Nous ne sommes pas le seul pays à redouter le déficit hydrique ,mais par contre nous sommes le seul a refuser la construction de réserve quand l'eau est excédentaire :aurions nous raison contre la terre entière ?

à écrit le 26/03/2023 à 11:41
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Des méga-bassines la plupart déclarées ILLEGALES par la Justice et financées par l'argent des consommateurs et bénéficiant à … 6% des agriculteurs !!! Elle est pas belle la vie alors que les arrêtés sécheresse tombent un peu partout en France à défa...

le 26/03/2023 à 15:16
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Et la production des agriculteurs, elle bénéficie à qui, petit génie?

le 27/03/2023 à 18:34
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@ Forceverte "elle bénéficie à qui, petit génie? " La production de ces 450 agriculteurs est exporté principalement à l'étranger ,ce sont de gros céréaliers.

à écrit le 26/03/2023 à 9:52
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encore un scandale. ! si seulement nos décideurs en échec écoutaient les scientifiques. 60% d évaporation en bassines.

le 26/03/2023 à 12:54
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devant l'absence de sanction contre les elus present et le refus d'interpeler les black block m macron se sert de ces personnes comme en d'autre temps certain avait creer les S A

à écrit le 26/03/2023 à 8:26
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Le politique comme a son habitude regarde le court terme les bassines sont une grave erreur de la gestion de l'eau. Il serait préférable d'aider immédiatement les agriculteurs a se tourner vers des cultures plus sobres. La préfète a montre son poste ...

le 26/03/2023 à 9:05
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C'est ça, on va imposer à nos agriculteurs des productions peu rentablespour aller acheter aux espagnols des produits agricoles , espagnols qui ont 5 fois plus de bassines que nous. La France après l'interdiction de produire des véhicules thermiques...

le 26/03/2023 à 9:09
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si la justice n'avait pas mis de l'eau dans le gaz c'est eux les responsables en 1er lieu et puis les deputes qui se sont rendu sur place et n'on pas exercés leur devoir. de faire respecter l'ordre eux doivent etre ecxclu a vie de toute election

le 27/03/2023 à 16:29
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Avant de commenter regarder la production irriguée par les bassines et la production espagnole après faite un commentaire mieux inspiré Merci

à écrit le 25/03/2023 à 23:17
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Ne soyons pas naif, ces groupuscules ultra violent aujourdhui en action sur les bassines des Deux-Sèvres se soucis bien peu de l'impact environnemental de ces retenues d'eau qui ne sont en fait que leur cheval de Troie afin de laissé libre court à le...

le 26/03/2023 à 11:06
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Et combien de litres d'eau pour une humain pendant sa vie? l' Impreint ecologique d'un humain est beaucoup plus grand que celui d'un animal. Il y a trop de monde sur le planet. Mais non, tous veulent un jolie bebe. Meme les manifestants.

à écrit le 25/03/2023 à 19:05
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Ce qui n'est pas normal, c'est que ces bassines soient à l'usage de quelques uns et qu'elles utilisent l'eau des nappes phréatiques déjà passablement entamées. Les bassines sont une rupture d'égalité du service de l'eau. De l'eau pour faire pousser d...

le 25/03/2023 à 22:36
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Sauf que c'est de la désinformation, certaines bassines desservent des centaines d'agriculteurs.

à écrit le 25/03/2023 à 16:35
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Ce sont des bassins à Eaux risques.

à écrit le 25/03/2023 à 15:42
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Avec cet entêtement suicidaire des écolos, nous finirons par importer tous les produits agricoles dont nous avons besoin. Nous sommes déjà bien avancés sur cette voie là !

le 25/03/2023 à 17:40
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parce que vous trouvez normal que les nappes soit vide ete comme hiver et que quelques uns pompe toute l'eau dans les nappes quand elles sont pas rempli? demain vous serez le premier a raler sur ces bassins quand vous n'aurez pas d'eau au robinet

à écrit le 25/03/2023 à 15:16
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Le Maïs par exemple peut être remplacé par le sorgho pour nourrir les animaux , il s'agit d'une plante africaine qui résiste à la chaleur et qui se passe d'eau contrairement au maïs gros consommateur .

le 25/03/2023 à 22:37
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Ce qui est bien avec les écolos, c'est qu'ils se croient expert en tout, y compris en agriculture, même s'il n'ont jamais approché des champs, sauf pour manifester.

le 26/03/2023 à 11:54
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Bonne idée, je viens de découvrir la plante et c'est intéressant comme proposition. Cette plante est néanmoins déjà cultivé en France dans le Sud-Ouest, elle est déjà connus on va dire, après, on peut surement augmenter son agriculture ou l'optimi...

à écrit le 25/03/2023 à 13:11
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Il n'y a aucun "accapparement de l'eau" : si les agriculteurs n'arrosent pas leurs cultures et n'abreuvent pas leur bétail, nous ne mangerons pas cet hiver...

le 25/03/2023 à 17:43
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on survi a 30 jours de jeun, mais pas a quelques jours sans eau, perso je prefere avoir faim et vivre plutot que de mourir de soif... pas vous?

à écrit le 25/03/2023 à 13:06
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"Le ministre de la Transition écologique a activement défendu les « mégabassines » de Sainte-Soline, en égrainant ses arguments : « C’est le projet de 450 agriculteurs, soutenus par la région. Ce n’est pas un projet pour remplir le jacuzzi des agricu...

le 25/03/2023 à 21:04
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Oui vous avez raison: arrêtons d'exporter nos produits agricole, replions nous sur nos seul besoins et laissons mourrir de faim les autres pays dependant de notre production. Ah elle est belle votre vision. De plus décréter arbitrairement que les G...

le 26/03/2023 à 11:58
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@Henri Calmez-vous déjà pour commencer au lieu de diffamer et d'attaquer gratuitement les gens. Que les autres pays subissent car dans votre tête on exporterait moins, je vous rappel que vous n'êtes pas seul dans ce monde, il y a pas que la France...

le 26/03/2023 à 22:28
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@Mes. Je crois qu'avec votre commentaire on vient de toucher le fonds. Vous seriez donc près à laisser mourrir des populations de faim qui sont dans l'incapacité de subvenir par leur propre moyen à leur besoin alimentaire, sous prétexte que vous refu...

le 27/03/2023 à 18:46
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@Henri "De plus décréter arbitrairement que les GROS agriculteurs sont forcément méchant " Ils ne sont pas méchant les gros qui touchent déjà des milliards par an de la PAC ,ils s'accaparent juste l'eau au détriment des petits agriculteurs et ...

à écrit le 25/03/2023 à 12:12
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Bien sûr qu'il existe des solutions pour arroser tout en économisant l'eau , des expériences ont été mises en place dans le sud-ouest .Le principe consiste à mettre des sondes qui mesurent l'humidité dans la terre et n'arrosent qu'en cas de besoin e...

le 25/03/2023 à 21:25
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Un autre système encore plus efficace serait de l'irrigation souterraine. On pose un tuyau au niveau des racines de la plante qui les irriguera. Un peu comme le goûte à goûte chez les maraîchers (sauf qu'il n'est pas souterrain). Cette technique perm...

le 26/03/2023 à 8:00
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@Henri. La grande question apres lecture de cet article oh combien partisan est : Faut-il goutter la goutte, ou bien laisser le goutte a goutte se perdre dans l'evier ? Vous avez deux heures.

à écrit le 25/03/2023 à 12:04
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Souvenez-vous il y a quelques années le barrage de Sivens dans le Tarn avait été contesté . Il existe aussi des retenues collinaires privées ou communales alimentées par l'eau de pluie dans le sud-ouest .

à écrit le 25/03/2023 à 10:50
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"D'un côté, les 450 agriculteurs membres de la Coop de l'eau, qui projettent depuis 2011 la construction d'une quinzaine de réserves de substitution sur le bassin de la Sèvre Niortaise pour soutenir l'irrigation de leurs cultures." Effectivement p...

à écrit le 25/03/2023 à 10:02
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Je crois que toute solution de bassine basée sur le pompage de l'eau dans les nappes phréatiques doit être interdite. On ne peut retenir que l'eau des rivières dans les moments de débit maximal, eau qui de toute façon irait dans la mer. Les autres ...

le 25/03/2023 à 10:31
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Pour une fois je suis d accord avec vous .. l évolution climatique que chacun peut constater ( j habite en Seine Marne réputé pour son humidité or depuis 3 ans les rendements agricoles baissent par manque d eau l’hiver et stress hydrique l été, dan...

le 25/03/2023 à 10:33
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Pour une fois je suis d accord avec vous .. l évolution climatique que chacun peut constater ( j habite en Seine Marne réputé pour son humidité or depuis 3 ans les rendements agricoles baissent par manque d eau l’hiver et stress hydrique l été, dan...

le 25/03/2023 à 10:33
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Pour une fois je suis d accord avec vous .. l évolution climatique que chacun peut constater ( j habite en Seine Marne réputé pour son humidité or depuis 3 ans les rendements agricoles baissent par manque d eau l’hiver et stress hydrique l été, dan...

le 25/03/2023 à 11:41
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En outre, parfois le pompage important et sans contrôle des nappes profondes entraine des secousses sismiques, l'abaissement de la croute terrestre (Californie), la disparition des rivières voire une pollution par le sel des nappes. Ces dispositions ...

le 25/03/2023 à 12:02
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En Touraine, mes cousins ont aussi planté un olivier qui se porte très bien.

à écrit le 25/03/2023 à 9:49
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"Un programme à 70 millions d'euros né des exigences de l'Agence de l'eau à diminuer de 70 % leurs prélèvements estivaux d'ici 2025." En 2019, le coût global du projet était estimé à 55 millions.Selon un document de la Commission des aides de l’Ag...

à écrit le 25/03/2023 à 9:37
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"une quinzaine de réserves de substitution sur le bassin de la Sèvre Niortaise pour soutenir l'irrigation de leurs cultures" Faudrait peut être changer le modèle de production majoritairement tourné vers le maïs, très gourmand en eau à un moment o...

le 25/03/2023 à 21:59
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"Les grands céréaliers sont très dépendants des ressources hydriques." C'est sûr que les petits céréaliers ne sont absolument pas dépendant des ressources hydriques...

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