Présence sur internet : les domaines viticoles bordelais ont des progrès à faire

Le programme de recherche Raudin (Recherches aquitaines sur les usages pour le développement des dispositifs numériques) réunit 23 chercheurs issus des sciences humaines et sociales. Il vient d’établir que les domaines viticoles du bordelais peuvent largement accroître leur présence sur internet.
Seuls 19 % des domaines viticoles du bordelais proposent du e-commerce sur leur site web

Raudin a collecté ses informations en 2013 auprès des 36 appellations d'origine contrôlées du vignoble bordelais. Les AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur n'ont pas pu être prises en compte. « Seuls les sites web présentant un caractère officiel et directement gérés par un propriétaire ont été recensés », explique l'étude.

Il en ressort que sur les 3.175 domaines viticoles, seuls 51 % possédaient un site web. Certaines appellations sont plus en pointe que d'autres : Pessac-Léognan, Haut-Médoc ou encore Pomerol comptent ainsi plus de 75 % de propriétés présentes sur internet. Dans le Haut-Médoc par exemple, 111 domaines possèdent un site sur 117 recensés !

E-commerce et réseaux sociaux à revoir

Bon point : 64 % des sites sont traduits. Utile pour un marché mondialisé. Mauvais point : 34 % seulement des sites ont été mis à jour en 2013… En suivant la chronologie, on peut également constater que la profession a vécu deux « pics » de création de sites, en 2001 (139) et en 2007 (214). En 2013, seuls 16 sites ont été lancés.

Enfin, de gros efforts peuvent être consentis sur le volet e-commerce : 19 % des sites permettent l'achat en ligne. L'AOC Listrac-Médoc fait partie des bons élèves. Quant aux réseaux sociaux, là encore le bordelais décroche la mention « peut mieux faire » : 529 domaines sur 3.175 sont présents sur Facebook, et un tout petit 154 sur Twitter.

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Commentaires 2
à écrit le 18/05/2014 à 12:50
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Curieuse de notre devenir viticole, (autant que gastronomique), sur le marché mondial, je me permets cette question : avez-vous comparé, au regard de cette étude sur le territoire français, notre compétitivité avec les sites-web des Riojà ? Je crois...

à écrit le 16/05/2014 à 17:08
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Quel bel essaie d'arnaque et d'ignorance de la situation du vin de Bordeaux par les professionnels du numérique, une petit tour du coté du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux leur donnerai de plus amples informations.

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