A Bordeaux, le Muséum d’histoire naturelle sera prêt en 2017

Après quatre ans d’attente, les travaux d’extension et de rénovation du Muséum d’histoire naturelle de Bordeaux ont été officiellement lancés hier.
De gauche à droite, Nathalie Mémoire, les députées PS Michèle Delaunay et Sandrine Doucet, avec Alain Juppé (UMP) à la truelle sous le regard de Fabien Robert, son adjoint à la mairie en charge de la culture.

Le top départ de la restructuration du Muséum d'histoire naturelle de Bordeaux (plus de 1 million de spécimens), dirigé par Nathalie Mémoire et installé à l'Hôtel de Lisleferme, dans le cadre bucolique du Jardin public, a été donné hier lundi avec la pose de la première pierre par Alain Juppé, maire de Bordeaux, président de Bordeaux Métropole.

Conçu dès 2006, ce projet a connu quelques ratés. Si les deux premières tranches de travaux ont été livrées en 2011, avec la construction du Centre de conservation des collections de Bacalan (1.000 m2) et la rénovation du pavillon administratif, dans l'ancien pavillon des serres, la troisième tranche a dû être plusieurs fois être remise à plus tard depuis 2011, principalement pour cause d'appels d'offres infructueux, et, c'est désormais une certitude, le nouvel Hôtel de Lisleferme sera livré en 2017.

"C'est un projet considérable à 16 M€, principalement financé par la Ville, avec le Conseil régional d'Aquitaine et l'Etat. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) d'Aquitaine intervient par le biais du fonds chaleur", a résumé Alain Juppé.

450 m2 en sous-sol

L'architecte mandataire, Sébastien Loiseau, a expliqué de son côté qu'il s'agit de mener à bien "la revalorisation d'un patrimoine" qui sera conservé, la restauration de la façade et l'aménagement de l'accès aux étages, avec un ascenseur étant les deux points clés visibles de cette intervention. Le Muséum d'histoire naturelle va toutefois bénéficier d'une extension de 450 m2 en sous-sol, située à l'avant de l'Hôtel de Lisleferme, sous le jardin et dédiée aux expositions temporaires. L'accueil du jeune public (moins de six ans) se fera au rez-de-chaussée du muséum. Les premier et second étages, consacrés aux expositions permanentes, seront rénovés. En plus de la restauration du salon ovale, le premier étage proposera une salle modulable dédiée aux thématiques régionales et une salle traitant des grandes fonctions du vivant. Le second proposera en particulier un parcours sur le thème de la nature vue par l'Homme du XVIIIe siècle à nos jours.

Animaux venimeux

Créé en 1791 à partir des collections de François de Paule Latapie, professeur à l'Ecole centrale, le fonds a été complété en 1804 par un seconde grande donation faite par Bernard Journu-Aubert, comte de Tustal, qui conduira le maire de Bordeaux, le comte Lynch, à réorganiser l'ensemble des collections et à créer en 1811 un cabinet d'Histoire naturelle. Plus récemment, en 2012, le muséum s'est vu confier la collection de zoologie de l'ex-université Bordeaux Segalen (Sciences de la vie) constituée par le laboratoire de parasitologie-médecine tropicale, soit un ensemble de reptiles, amphibiens et "autres animaux venimeux" formant "une collection unique et originale".

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Commentaires 3
à écrit le 06/05/2015 à 10:47
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L'industrie bordelaise du bâtiment vient de recruter un nouveau maçon !

à écrit le 06/05/2015 à 7:24
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Les politiques UMP et PS, eux, ne paient pas d'impot (ils touchent des "indemnités" astronomiques, mais cela reste des indemnités qu'ils se sont votés). Grace à vos impots et à votre argent, ils sont en photo, en première page des canards locaux qui ...

à écrit le 05/05/2015 à 19:30
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5 millions de chômeur industrie en ruine et on construit des musée... Une vrai priorité..

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