A Bordeaux rive droite, la chaleur passera par une DSP

C’est la technique de la géothermie qui a été choisie pour alimenter le réseau de chaleur de la plaine rive droite de Bordeaux. Un service qui va donner lieu à un contrat de délégation de service public de 30 ans.
Après Bastide-Niel, Brazza et Benauge, le quartier de Garonne-Eiffel (à gauche) pourrait, lui aussi, être chauffé par géothermie

Sur la base d'un schéma directeur bouclé avant l'été, les élus de la Communauté urbaine de Bordeaux devaient approuver, ce vendredi matin, la création d'un réseau de chaleur alimenté par de la géothermie pour alimenter en chaleur les secteurs Bastide-Niel, Brazza et Benauge à Bordeaux. Le réseau, qui pourrait se diriger à l'avenir vers le secteur dit Garonne-Eiffel, s'étendra dans un premier temps sur 16 km et sera alimenté par des forages géothermiques ainsi qu'une chaufferie au gaz d'appoint.

Pour ces quartiers de Bordeaux, pour lesquels les besoins de chaleurs sont estimés à 65.000 MWh par an, cette solution devrait générer environ 30 % d'économies pour les usagers logés dans des appartements de type RT 2012.

Un investissement de 28,3 M€

Faute d'avoir les moyens de financer le service dans le cadre d'une régie communautaire, Alain Juppé, président de la Communauté urbaine de Bordeaux, a proposé aux élus d'acter la mise en place d'une délégation de service public d'une durée de 30 ans. Une procédure pour choisir le délégataire va être lancée prochainement. Dans un premier temps, l'investissement pour la mise en place de ce réseau de chaleur est évalué à 28,3 M€. Un chiffre qui sera porté à 51,6 M€ si le réseau s'allonge à l'avenir de 11 km pour atteindre le secteur Garonne-Eiffel.

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