Lauréate du quatrième appel d'offres gouvernemental instruit par la Commission de régulation de l'énergie (Cre), la centrale de cogénération biomasse dont la première pierre a été posée par Gérard Mestrallet, PDG de Gdf-Suez et Alain Rousset, président de la région, apparaît symbolique de la volonté de la France de favoriser la transition énergétique.
En effet, cette usine va sortir de terre sur le site même où, il y a un an seulement, Total a définitivement stoppé l'exploitation commerciale du gaz de Lacq. L'usine, nécessitera un investissement de 56 M€ assumé par Gdf-Suez en échange des 20 ans de l'exploitation confiée à sa filiale, Cofely, par Sobegi (Société béarnaise de gestion industrielle) qui fournit l'énergie, les fluides et gaz industriels de la plateforme Induslacq (1).
Capable de produire assez d'électricité pour répondre aux besoins de 13.000 personnes, l'usine va "consommer" 160.000 tonnes de biomasse par an à partir de sa mise en service, début 2016. Une biomasse collectée, en partie, en haute montagne où jusque là elle n'était pas ou peu valorisée. L'approvisionnement continu de l'usine va mobiliser une vingtaine de PME locales ce qui pourrait entraîner la création d'une centaine d'emplois.
(1) Induslacq est une plateforme industrielle qui s'étend sur 224 hectares. Elle accueille une dizaine d'industriels bénéficiant de services mutualisés. Parmi eux figurent les industriels Abengoa, Toray, TIGF, Air Liquide ou encore Arkema.
Cogénération biomasse : Gdf-Suez investit 56 M€
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