Le taux de chômage régional a baissé de 0,2 points au deuxième semestre 2016, pour s'établir à 9,4 % de la population active. Tous les départements enregistrent une baisse, à l'exception des Landes où il progresse légèrement (+0,1 %). Les départements de la Charente-Maritime et de la Dordogne présentent le taux de chômage le plus élevé de la région (10,3 %), mais c'est aussi dans ces deux départements qu'il diminue le plus (-0,3 point).

Des indicateurs positifs

Dans sa note de conjoncture trimestrielle, accompagnée de deux publications sur le thème de l'emploi et du chômage dans la région, l'Insee confirme ainsi en Nouvelle-Aquitaine une embellie de l'emploi, dans un contexte national de ralentissement de l'activité mais avec des indicateurs au vert en Nouvelle-Aquitaine.

L'emploi salarié marchand non agricole se renforce dans la région (+0,4 %), à un rythme supérieur à celui observé en France métropolitaine (+0,2 %). Tous les secteurs sont bien orientés, sauf celui de l'industrie. L'emploi est en hausse dans 10 départements. Il recule néanmoins dans les Deux-Sèvres (-0,2 %) et surtout dans les Landes (-0,7 %). Le tertiaire marchand porte l'essentiel de la hausse (+0,7 %). Pour la première fois dans la région depuis la crise de 2008, l'emploi repart légèrement dans la construction (+0,1 %).

Fin juin 2016, le nombre de logements autorisés à la construction au cours des 12 derniers mois baisse de 2 % par rapport au trimestre précédent mais celui des mises en chantier continue à progresser (+ 3,2 %).

Dans le secteur du tourisme, la fréquentation des hôtels de la région diminue (-0,3 %) après cinq trimestres favorables ; cependant la fréquentation de la clientèle étrangère est en hausse, malgré les craintes liées aux attentats. Drainée par l'Euro de football 2016, elle a compensé en partie le recul de la clientèle française.

Les créations d'entreprises augmentent en Nouvelle-Aquitaine (+2,6 %). La création d'entreprises classiques reste dynamique quand celle sous le régime du micro-entrepreneur continue de baisser (-1,4 %). Les défaillances diminuent également (-2,2 %).