Hervé Grandeau rappelle dans cette interview les chiffres clé des sept appellations (Bordeaux rouge, blanc, rosé, clairet, Bordeaux Sup rouge et blanc, Crémant de Bordeaux) et de l'Indication géographique Fine Bordeaux, regroupées au sein du syndicat : 58.000 hectares, 400 millions de bouteilles vendues chaque année, dont 50 % à l'export, 5.000 viticulteurs dont 2.000 coopérateurs.
Interrogé sur le futur de la viticulture, il évoque le réchauffement climatique et les cépages résistants issus de la recherche, qui doivent permettre de réduire les intrants dans les vignobles :
"Il sera difficile dans notre climat océanique de ne plus employer de pesticides, estime-t-il. Si on peut y arriver on doit l'avoir comme objectif, mais à court terme ce que l'on doit faire c'est réduire de façon très sensible l'emploi de nos pesticides."
Il s'agit selon lui de pousser l'innovation en matière d'épandage mais également avec les firmes phytosanitaires pour qu'elles mettent sur le marché des produits moins dangereux.
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