Quiksilver devient une marque du groupe Boardriders

L’ex-groupe Quiksilver se réinvente en Boardriders pour rendre plus lisibles ses multiples activités dans la glisse et assurer sa relance. Au Pays basque, Na Pali, qui porte la division Europe de l’ex-groupe Quiksilver, poursuit sa route.
Avec les divisions Europe de Quiksilver/Boardriders, Rip Curl et Billabong, l'Aquitaine est la région clé du surf européen.

La Quiksilver Pro Gold Coast, étape australienne du championnat du monde de surf professionnel, qui se déroule jusqu'au 25 mars à Snapper Rocks (Queensland), ne changera pas de nom cette semaine. Et pour peu que Quiksilver continue à parrainer cette étape du championnat du monde, ce ne sera pas davantage le cas l'an prochain.

Pourtant depuis le 10 mars dernier Quiksilver, dirigé par le Bayonnais Pierre Agnès depuis 2015, a cessé d'être le nom d'un des trois groupes totémiques du surf, avec O'Neill et Rip Curl, pour devenir celui d'une marque du tout nouveau groupe Boardriders, avec Roxy (vêtements de surf, snowboard) et DC Shoes (chaussures et vêtements de skateboard, snowboard, sports extrêmes). Boardriders, qui doit fonctionner comme une marque ombrelle, a été créée pour réorganiser de façon plus lisible l'ensemble des activités de glisse du groupe californien, qui vont du surf à la montagne.

Le campus basque de Quiksilver Boardriders

Baptisée Na Pali, la division Europe de l'ex-groupe Quiksilver est installée depuis sa création en 1985 au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz. Cette filiale Europe emploie près de 800 salariés issus de 12 nationalités (sur un total Europe de 2.000 personnes) et se distingue en particulier par son campus, qui est au cœur du développement des produits les plus techniques du groupe.

En 2015 Na Pali a réalisé un chiffre d'affaires de 206,6 M€. Placé aux Etats-Unis sous la protection du chapitre 11 sur les faillites en septembre 2015, Quiksilver a pu en sortir en 2016, repêché par le fonds Oaktree Capital Management, qui était son principal créancier, et qui a accepté de recapitaliser Quiksilver a hauteur de 175 M€, de concert avec Bank of America. C'est ainsi que le groupe, dont la dette dépassait les 500 M€ au moment de sa mise sous protection du chapitre 11 sur les faillites, va pouvoir vraiment redémarrer.

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