Antoine Lamarche nommé directeur de Digital Aquitaine : sa feuille de route

Après 13 ans à Cdiscount où il était directeur de la communication, Antoine Lamarche a pris le 6 mars ses nouvelles fonctions de directeur de Digital Aquitaine, association qui œuvre au développement des entreprises numériques avec une focalisation particulière sur les domaines des transports intelligents, de la santé et du commerce. Il nous explique sa feuille de route.
Antoine Lamarche a quitté Cdiscount pour prendre la direction de Digital Aquitaine.

Vous venez d'être nommé directeur de Digital Aquitaine, poste qui était vacant depuis un an. Quels sont les domaines d'intervention de l'association ?

Digital Aquitaine est un pôle dédié au développement des entreprises numériques organisé autour de 3 domaines d'excellence ou "DomEx" : l'e-santé, animé par le cluster TIC Santé ; les transports intelligents, la mobilité et la navigation satellitaire, animé par le cluster Topos ; le commerce connecté, animé par le Club Commerce Connecté, DomEx qui est directement née au sein de Digital Aquitaine. Un 4e est pourrait devenir un domaine d'excellence sur décision d'un prochain conseil d'administration : Smart 4D (Simulation modeling with augmented reality and time), dédié à la simulation, à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée, qui fera d'ailleurs l'objet d'un salon professionnel, 4D Mix, les 5 et 6 octobre 2017 à l'Aérocampus Aquitaine à Latresne. Ce sera vraiment le moment où cette communauté va apparaitre au grand jour. D'autre part la notion de territoire est importante pour Digital Aquitaine qui compte aussi parmi ses adhérents des territoires (la communauté d'agglomération Grand Périgueux ou l'Agglomération Côte basque Adour - Izarbel par exemple) engagés dans le développement de leurs filières numériques et que l'association accompagne.

Fin juin aura lieu l'assemblée générale de Digital Aquitaine, actuellement présidée par Jacques Peyrondet, dirigeant d'Addeo. Que faut-il en attendre ?

Deux évolutions importantes vont concerner les clusters Topos et TIC Santé. Topos a fusionné dans Digital Aquitaine, cela a été voté en conseil d'administration la semaine dernière, TIC Santé devrait suivre le même chemin dès 2018. Il s'agit d'une évolution importante et en juin, chaque domaine d'excellence va élire ses représentants qui vont pouvoir participer pleinement à la gouvernance de Digital Aquitaine en siégeant au conseil d'administration de l'association.

Pourquoi cette évolution ?

Cette évolution permet de donner une autonomie aux différents clusters ou DomEx, autonomie de fonctionnement et de gestion dans le cadre général de Digital Aquitaine. En fusionnant, ils peuvent s'intégrer en conservant leurs marques, la capacité à déterminer leurs feuilles de route et avoir une représentation propre donc avec leurs élus qui siègeront au conseil d'administration. C'est un fonctionnement de type fédéral qui va se mettre en place.

Quelle est votre feuille de route justement en tant de directeur de Digital Aquitaine ?

Ma mission est d'accompagner cette structuration et de donner de la visibilité au pôle. J'ai aussi pour mission de travailler à l'émergence de nouvelles communautés comme Smart 4D et l'animation entre les différents domaines d'excellence pour faire émerger des projets collaboratifs. Le but est de développer cela mais surtout l'activité des entreprises. L'idée est aussi de donner de la visibilité à l'extérieur comme cela a été le cas à New York avec le Club Commerce Connecté ou plus généralement au CES Las Vegas.

Comment fonctionne Digital Aquitaine ?

6 personnes sont salariées de l'association, auxquelles s'ajoutent celles qui animent les différentes communautés comme le cluster TIC Santé par exemple, ou le Club Commerce Connecté.
Digital Aquitaine dispose d'un budget de 1 million d'euros, financé à 55 % par des apports privés issus de l'adhésion des entreprises et de leurs implications dans le fonctionnement du pôle. 36 % des fonds viennent de la Région Nouvelle-Aquitaine, le reste de Bordeaux Métropole, de la Chambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde et de la Caisse des dépôts. Nous rassemblons plus de 200 entreprises. Aujourd'hui nous sommes installés à la CCI mais allons partir car la convention qui nous liait s'est achevée. A terme, nous nous installerons à la Cité numérique au 2e semestre 2018. En attendant nous recherchons 75 à 100 m2.

Quel est votre point de vue sur les problèmes de financement que rencontre actuellement French Tech Bordeaux ?

Je ne prendrai pas position. C'est un problème de gouvernance interne de l'association French Tech Bordeaux.

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