Il y a quelques mois, Wistiki, dévoilait à San Francisco sa nouvelle collection dessinée par le célèbre créateur Philippe Starck. Armée de ces trois objets connectés au design présenté comme "intelligent et premium", qui aident à retrouver ses affaires perdues depuis une application pour smartphone et tablette, elle a lancé une deuxième campagne de crowdfuning sur MyMajorCompany, qui se clôture dans 4 jours, ainsi qu'aux Etats-Unis, avant d'attaquer le Japon, où Wistiki fait fureur sur la plateforme locale de précommande MotionGallery. La société a levé 8 fois la somme demandée : ce matin, Wistiki comptabilisait plus de 11 millions de yens en seulement quelques jours, soit 90.000 €. Au final, quelque 600.000 € ont été récoltés en précommande avec les plateformes de crowdfunding américaine Indiegogo (238.000 €), française sur MyMajorCompany (270.000 €) qui se sont ajoutées à la campagne japonaise sur MotionGallery pour la gamme Wistiki by Starck, dernière campagne toujours en cours.
 
Wistiki, qui a réalisé la première année 1 M€ de CA et emploie aujourd'hui 25 collaborateurs, va continuer à recruter cette année pour poursuivre son développement. La société est convaincue d'avoir séduit le Japon avec sa collection "au design élégant et à la pointe de la technologie" mais aussi avec l'argument du 100 % made in France, "gage de qualité et de service irréprochable". La société parisienne fait en effet fabriquer ses produits par la société BMS Circuits (250 collaborateurs, environ 86 M€ de CA) à Mouguerre, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Le label Starck, ingrédient du buzz

Après une première étude de marché grandeur nature, et deux ans d'investissement en R&D, Wistiki présente un produit avec une "performance unique en termes de connectivité (portée du Bluetooth allant jusqu'à 100 m), d'autonomie (3 ans), et de portée et niveau sonores (90 DB)". La société a voulu aller plus loin en misant sur le "beau" :

"Outre la qualité française de nos produits, c'est le design qui a été repensé pour une utilisation par usage : le "voilà!", qui s'attache aux clés, le "ahā!" que l'on accroche au collier de son animal de compagnie et le "hopla!" à glisser dans le portefeuille. La population japonaise n'aime pas perdre son temps et cela se voit, elle est devenue la troisième communauté mondiale de Wistiki. Les Japonais raffolent des produits design et bien finis, et le label Starck est un des ingrédients du buzz de Wistiki au Japon."

Ces campagnes vont permettre à la société de lancer la commercialisation de cette nouvelle collection vendue sur la plateforme française de crowdfunding à 29 € l'unité au lieu de 50 € à sa sortie, et dont les premiers contributeurs devraient être livrés dans les prochaines semaines. Pour les autres, il faudra attendre avril pour pouvoir acheter ces objets signés Starck dans le réseau grande distribution, à l'instar du premier Wistiki.