Ô Sorbet d’Amour, la glace déboule en Bourse

Repris début 2015 par un professionnel du management de restaurants, Pascal Hamon, le glacier girondin Ô Sorbet d’Amour (siège à La Teste) fait son entrée en Bourse, sur le marché libre. Une première pour un glacier. Une première étape seulement pour ce glacier ambitieux qui part à la conquête du monde.
Pas le temps de couler le long du cornet... tout va vite depuis un an pour le glacier Ô Sorbet d'Amour qui entre en Bourse, prépare son nouvel outil de production, accélère sa distribution française et son déploiement commercial mondial.

L'emploi du temps de Pascal Hamon est impressionnant. Dans moins de 24 heures,  l'enseigne de glaces artisanales Ô Sorbet d'Amour qu'il dirige fera son entrée officielle en Bourse, sur le marché libre.
1 % de son capital, soit14.237 actions, sont proposés au cours de 7,08 €/action. Quelques heures avant cela il recevra un candidat à la master-franchise Ô Sorbet d'Amour pour la Suisse et l'Autriche. Un peu après encore c'est un candidat pour le déploiement de la marque aux USA qui se présentera à lui. Entre temps, ce dirigeant aura finalisé le recrutement d'un directeur de la production qui prendra ses fonction dans trois mois, et se mettra aussitôt en quête d'un DAF.

Première ouverture à Hong Kong

Dans cinq jours, les boutiques du Bassin d'Arcachon (Andernos et Le Moulleau) seront entièrement refaites et dotées d'un nouvel habillage en cohérence avec le nouveau logo de la marque mais d'ici là, un grand distributeur présent en Espagne et au Portugal devrait toquer à la porte de son bureau.
Bref, un an après avoir repris le glacier artisanal qui régale depuis 80 ans les habitués du Bassin d'Arcachon, Pascal Hamon lui a fait changer de planète.
Fin 2015 déjà, il annonçait la signature, auprès de Richfields Capital Ltd, d'une master franchise pour la Chine, Taïwan, Macao et Hong Kong portant sur l'ouverture de 300 boutiques en 4 ans (la première devrait ouvrir à Hong Kong avant la fin mars). Ô Sorbet d'Amour va chercher sur le marché libre (les souscriptions sont ouvertes depuis quelques jours) les moyens de sa conquête du Monde... mais pas seulement.

Nouvel outil de production de 3 à 5.000 m2 dans 18 mois

"Cette introduction, la première d'un glacier français, nous permet de marquer des points en termes de notoriété. Elle rassure les franchisés potentiels puisque la transparence financière s'impose et elle nous permet de continuer à nous structurer en interne. Si tout se passe bien, nous pourrions lever 1 à 2 M€ à terme. Des fonds qui seront nécessaires pour accompagner notre développement".

Un développement qui a un corollaire : Ô Sorbet d'Amour doit se doter d'un outil de production à la hauteur de ses objectifs. Le labo de La Teste est sous-dimensionné par rapport aux besoins qui vont se faire jour.

"Nous devons penser dès à présent à l'outil de production qui pourra nous accompagner pendant au moins dix ans".

Ce laboratoire devrait à terme, d'ici 18 mois, s'étendre sur 3 à 5.000 m2. Des contacts sont en cours pour finaliser l'achat du terrain qui pourrait se situer à Gujan-Mestras, commune voisine de La Teste.

Bientôt Alternext ?

La société, qui a déjà renforcé son équipe de production, qui compte 12 personnes aujourd'hui, entend recruter encore dans les semaines et mois à venir.

"Nous venons de décrocher l'agrément qui fait de nous une école de formation. Nous allons pouvoir croître tout en gardant, grâce aux compétences internes, la même excellence en matière de production."

Prompt à se projeter dans l'avenir, Pascal Hamon compte sur le déploiement de l'enseigne à l'étranger, mais aussi en France - "l'accord avec Pomona nous ouvre les portes de 17 départements à ce jour, mais pourquoi pas toute la France demain ?" - pour envisager également le "coup d'après" en matière d'aventure boursière, que la société aborde actuellement avec l'aide de Champeil Asset Management et de Louis Thannberger.
"L'objectif, à terme, pour Ô Sorbet d'Amour c'est Alternext !", lâche celui qui compte, dans quelques jours également, s'impliquer, autant que son emploi du temps le lui permettra, au sein d'une instance nationale professionnelle, la Confédération française des glaciers français (CNGF).

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