L'éditeur bordelais de logiciels de gestion de projets et de tâches collaboratives (12 personnes), qui compte désormais près de 300.000 utilisateurs dans 160 pays et a vendu sa solution de gestion du travail en équipe dans 65 pays, lance une levée de  fonds pour se développer. Créée en 2012 par Grégory Lefort, actuel directeur général, Christophe Gagin (CTO, directeur technique) et Benoît Droulin (COO, directeur des opérations), l'entreprise qui met également au point des solutions sur mesure pour ses clients voudrait avoir bouclé cette levée de fonds cet été. Le résultat déterminera dans quelles proportions l'entreprise va renforcer sa présence aux Etats-Unis, au sein de la Silicon Valley où elle compte déjà un bureau. Aujourd'hui, les Etats-Unis représentent 40 % du chiffre d'affaires de l'entreprise dont les dirigeants n'ont pas souhaité communiquer le montant mais qui évolue positivement depuis plus de six mois de quelque 15 % par mois.

Partenariat avec Slack

Dans la Silicon Valley, les Bordelais travaillent avec Evernote depuis deux ans.

"Ils produisent  du contenu et permettent de garder les notes, photos, documents liés à un projet, explique Grégory Lefort. C'est de l'info en ligne, il faut la partager, mais Evernote ne fait que la capturer ; nous, on fait en sorte de la partager en équipe."

Cette première intégration menée en 2013 va propulser Azendoo à l'international. Cette année-là, Evernote lance son  service en Chine, et amène avec elle Azendoo. Mi-2014, ils s'engagent pour eux dans une nouvelle intégration, qui les mène à l'automne 2014 à recevoir le Best Multi-Platform App, l'un des Platform Awards remis par Evernote lors de sa conférence annuelle.

"Aujourd'hui, on veut développer le produit et les partenariats notamment avec Microsoft", explique Grégory Lefort. L'entreprise a signé un partenariat avec Slack, application lancée également par une startup de la Silicon Valley qui propose du tchat collaboratif :

"Azendoo gère les activités des équipes de bout en bout, les "to do" de chacun, et en garde la trace, explique Grégory Lefort. Mais nous n'avons pas de tchat, donc ce partenariat a du sens."

L'autre objectif de cette levée de fonds : "développer notre force de vente et ainsi devenir rentable", conclut Grégory Lefort. Bilan cet été.