A Libourne, Ceva construit son succès planétaire

Actuel n°8 mondial de la santé animale, le laboratoire Ceva qui vise le Top 5 d’ici 2020, construit son développement planétaire depuis la France et son quartier général de Libourne (33) où il vient d’investir 18 M€ dans une nouvelle unité de production.
Marc Prikazsky, Pdg de Ceva Santé Animale veut faire du laboratoire libournais le numéro 5 mondial de sa spécialité d'ici 2020

C'est désormais certain, le groupe vétérinaire Ceva n'est pas vacciné contre le succès. En moins de 15 ans, le laboratoire spécialisé dans la production et la commercialisation de produits pharmaceutiques et de vaccins pour les animaux de compagnie, les ruminants, les porcs et les volailles est passé de belle PME locale à Entreprise de taille intermédiaire (ETI), championne de l'export, où elle réalise 85 % de son chiffre d'affaires de 700 M€ (2013).
Présent dans 110 pays, Ceva compte 3.500 salariés, dont 1.100 en France et 670 à Libourne, son siège historique et son principal site de R&D. Un quartier général qui inaugure, ce vendredi, une nouvelle usine "Libourne Star" de 1.500m2 (500 m2 de bâtiment neuf et 1.000 m2 de rénovation) qui a mobilisé un investissement de 18 M€.

Investissements en série à Libourne

"Nous avons l'habitude d'investir entre 4 et 5 M€ chaque année sur ce site de Libourne", explique Marc Prikazsky, PDG de Ceva Santé Animale, "mais cette fois avec le projet Libourne Star, qui a été développé sur un site qui n'a jamais cessé son activité pendant les travaux, nous sommes équipés d'un outil modulable, adaptable qui va soutenir nos ambitions de développement et qui pérennise la compétitivité économique du site de Libourne".

Un outil qui va s'accompagner, dans les deux années qui viennent, d'un nouvel investissement nécessaire pour garantir l'expédition, la distribution de la production à travers le monde. Une nouvelle plateforme d'expédition devrait enrichir le dispositif libournais. Une enveloppe de 4 M€ devrait y être consacrée.

"Nous prouvons que mondialisation ne signifie pas délocalisation !"

A ce jour, ce nouvel outil, capable de produire 18 millions de flacons par an, emploie 130 personnes. Quand il sera au maximum de sa capacité de production, le site nécessitera 15 recrutements de plus. En attendant, dans une semaine, un container de Vetrimoxin L.A,  produit de Ceva réalisé dans cette unité, quittera Libourne pour la Chine.
"Nous prouvons ainsi que notre stratégie de conquête, qui passe notamment par l'Asie, notre mondialisation donc, ne signifie pas délocalisation, au contraire. C'est la réussite à l'export qui assure l'avenir de Ceva en France où nous comptons plus de 1.000 salariés" assure Marc Prikazsky.

Actuel n°8 mondial, le laboratoire devrait très prochainement s'installer à la septième place (avec un CA attendu de 780 M€) du Top 10 de son marché, pour le moment dominé par trois géants américains. "Nous ne visons pas la première place, mais le Top 5 d'ici 2020" explique le PDG de Ceva. "Nous ne voulons pas grossir pour grossir, mais pour avoir les moyens de consacrer 10 % de notre CA à la R&D et, de fait, rester dans le peloton des laboratoires les plus dynamiques en matière d'innovation".

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Commentaire 1
à écrit le 04/10/2014 à 11:07
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bonjour!! CEVA est une bonne boite qui pense à ses employés ;même si certains salariés pensent être " sous payés ",je leurs dis de calculer à l année ,plus les avantages du CE qui sont importants ,la mutuelle d entreprise ,.......

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