Avant, le stade d'eaux vives Pau-Pyrénées était surtout un site dévolu aux sportifs kayakistes de haut niveau. Mais ça, c'était avant. Depuis 2013, son gestionnaire, l'UCPA, a ajouté à sa vocation première, des offres en direction du grand public. C'est ainsi que depuis plus d'un an, le stade d'eaux vives Pau-Pyrénées propose des espaces dédiés à la pratique de rafting, à l'hydro speed ou encore au stand up paddle, fitness paddle, initiation au kayak... mais aussi, profitant d'un environnement privilégié, à la location de VTT, la course d'orientation...

Résultat, si le gestionnaire pariait initialement sur une augmentation de fréquentation du site de +20 %, en réalité, entre avril et septembre, le nombre d'entrées payantes a bondi de 27,5 % et le chiffre d'affaires de 23,9 % par rapport à 2012, année de référence puisqu'en 2013, une inondation avait entraîné sa fermeture entre juin et décembre. Entre avril et fin août, le stade nautique, qui emploie 13 personnes à plein temps en été et 6 en hiver, a réalisé un CA de 180.000 €.

Le stade veut devenir "Pau-Plage" l'été

Un bon résultat, pourtant tempéré par une météo maussade cet été, qui donne de nouvelles ambitions à l'UCPA qui espère faire mieux dès 2015. Le gestionnaire envisage pour cela de communiquer de manière plus dynamique en direction des athlètes du monde entier sur la réouverture du stade d'eaux vives et en direction des touristes étrangers. L'UCPA envisage également de mettre en place une grande nouveauté : proposer de la baignade en stade d'eaux vives pendant l'été. "La demande est très forte et alors que nous faisons tout notre possible pour attirer le public, nous passons aussi beaucoup de leur interdire la baignade... ce qui est frustrant pour tout le monde", explique Thibaut de Tassigny. "J'ai donc proposé à François Bayrou (maire de Pau et président de la communauté d'agglomération, NDLR) que nous imaginions une plage éphémère, en juillet-août sur notre site. Il m'a entendu, j'espère que cela aboutira car potentiellement, cela pourrait booster notre fréquentation et donc notre activité."

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