Opali veut faire les vitres dans toute la France

Présent depuis 2008 sur le marché du nettoyage des vitres pour les particuliers, le Bordelais Bruno Cahuzac ambitionne de créer l’unique offre structurée au niveau national dans ce marché via le développement d’une franchise : Opali.
Le développement du réseau devrait se faire au rythme de 7 à 10 agences par an

Ancien directeur d'agence bancaire, Bruno Cahuzac a créé en 2006 une société spécialisée dans les services à la personne. S'il est toujours présent dans ce secteur, extrêmement concurrentiel et aux marges réduites, Bruno Cahuzac a identifié et investi, en 2008, un marché potentiellement plus porteur et rentable : le nettoyage des vitres des particuliers. "Je me suis rendu compte très vite que ce marché, négligé, est porteur d'activité, mais aussi de rentabilité, explique-t-il. Si l'heure de repassage peut être facturée 21 €, celle du lavage de vitres est facturée 41 € !"

Un montant d'autant mieux accepté que l'agrément des pouvoirs publics d'Opali permet à ses clients de bénéficier d'une réduction d'impôts de 50 % et d'une TVA à taux réduit.
Localement, Bruno Cahuzac s'est fait une place rapidement sur ce marché en réalisant une opération de croissance externe, le rachat d'un concurrent bordelais, Vitradom. Les activités de services à la personne (Société Opali Prestataire, siège au Bouscat) et nettoyage de vitres pour particuliers (Vitradom-Opali, siège à Bordeaux) comptent désormais 76 salariés (39 équivalents temps plein) et réalise presque 1 M€ de chiffre d'affaires.

80 à 100 agences Opali d'ici à 2024

Après avoir testé le concept Vitradom-Opali, Bruno Cahuzac veut désormais le décliner sous la forme d'une franchise : Opali. "Le salon de la franchise nous a permis de faire connaitre Opali, l'accueil a été bon et les premières ouvertures d'agences interviendront d'ici la fin octobre."

D'ici à 2024, Opali prévoit l'ouverture de 80 à 100 agences. Les candidats à la franchise doivent s'acquitter d'un droit d'entrée de 15.000 € en échange d'un contrat renouvelable de 9 ans avec une redevance d'exploitation forfaitaire. "Nous leur offrons une formation théorique, à Bordeaux, de 15 jours sur les techniques de nettoyage mais aussi de management, car si généralement les franchisés démarrent seul, ils doivent s'entourer en moyenne de 5 salariés très rapidement. Par ailleurs, nous les formons en ressources humaines, droit social, marketing et communication mais aussi en utilisation des outils de gestion informatisé."

Pour le développement du réseau, qui devrait se faire au rythme de 7 à 10 agences par an, Opali, qui n'exclut pas d'accélérer le déploiement du réseau d'agences en créant des succursales, a principalement pointé son viseur vers le Sud-Ouest et le Sud-Est de la France. "Le meilleur ami de notre activité, c'est le soleil. C'est lui qui, en frappant sur les vitres, révèle généralement leur éventuelle saleté !"

Un soleil qui offre à Opali une activité qui n'était pas programmée par son créateur mais qui commence à émerger. Les équipements et techniques, pour certaines classiques et pour d'autres extrêmement innovantes, dont disposent les nettoyeurs d'Opali leur permettent, en plus du nettoyage de vitres, de traiter les vérandas et autres grandes et hautes surfaces vitrées de plus en plus présentes dans l'habitat neuf et rénové ; ils leur permettent aussi de proposer le nettoyage des panneaux photovoltaïques.

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Commentaire 1
à écrit le 08/09/2014 à 12:14
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En Hollande c'est un métier qui existe au moins depuis 50 ans et pour faire ses vitres toutes les 6 semaines d'une maison normal avec 2 niveaux et 6 à 9 vitres incluant un baie vitré le prix est de 15 € par passage sur un engagement d'un an.

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