Laffort, 120 ans d’innovations œnologiques

Lauréat. Leader mondial de la recherche œnologique, le groupe bordelais Laffort (270 salariés dont 140 à Bordeaux) a su, au fil des 120 ans de son existence et 20 brevets déposés, passer de l’œnologie curative basée sur la chimie à une œnologie préventive, appuyée sur les biotechnologies.
Philippe Guillomet dirige le laboratoire œnologique Laffort qui travaille sur une extension de ses compétences en abordant le monde de la viticulture et de l'agriculture en général.

C'est dans les valises des œnologues français exportant leur "French Touch" viticole que la holding Bio Laffort et ses différentes entités, spécialisées dans la mise au point et la distribution de produits œnologiques, a fait la conquête des chais de la planète vin.
C'est un juste retour des choses car elle a aussi fortement contribué à élever le niveau qualitatif de la viticulture bordelaise grâce à ses régulières innovations œnologiques tout droit sorties de son propre laboratoire de R&D (une vingtaine de personnes) mais aussi résultant des partenariats passés avec tous les plus grands centres de recherche en œnologie situés dans le monde entier.

"En 1991, nous avons décidé de créer, en interne, notre propre centre de recherche qui emploie 20 personnes", explique Philippe Guillomet, directeur général de Laffort.
"C'était osé à l'époque, voire risqué, mais cela a constitué notre principal atout par rapport à la concurrence. Il faut trouver, presque tous les ans, de nouveaux produits qui répondent aux attentes, voire aux problématiques de la production viticole, partout dans le monde. C'est pour cela que nous consacrons 3 % de notre chiffre d'affaires à la recherche."

De l'œnologie à la viticulture...

Une stratégie qui permet à la vieille dame de 120 ans de toujours rester de son temps, sans retard, ni trop d'anticipation, par rapport aux attentes de son marché. Un marché qui, historiquement, est celui des produits nécessaires aux œnologues et à la vinification. Mais dans les mois qui viennent, il est probable qu'un autre marché, celui des viticulteurs, sera également adressé par Laffort. "Nous sommes très présents dans les chais... mais nous envisageons de prendre des positions dans les vignes. L'évolution des habitudes et des techniques, la montée en puissance du bio, la maîtrise des intrants, l'émergence du phénomène sans sulfites... offrent à nos produits, notre expertise, des pistes de développement", assure Philippe Guillomet qui reconnaît que d'autres secteurs agroalimentaires sont regardés comme de potentielles pistes de diversification par le groupe Laffort.

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